KARATE CLUB MESIGNY

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INITIATION SELF-DEFENSE AU COLLEGE DE SILLINGY

 

 

Article Dauphiné libéré de MAI/2010

 

Le collège de SILLINGY a amplifié l'option « découverte du karaté et de la self-défense » effectuée par Mr VITULANO Daniel professeur diplômé d'état karaté en mettant en place des sessions, avec les enseignants d'éducation physique!

Chaque professeur d'EPS choisira une classe ou deux pour une période de 7 semaines afin que les élèves découvrent et pratiquent la self-défense par Mr VITULANO sous la responsabilité des professeurs EPS. Après 7 semaines chaque professeur choisit une nouvelle classe ceci jusqu'à la fin de l'année scolaire.

Tout ceci a pu se mettre en place grâce à l'implication des profs EPS et de madame la principale qui, depuis des années, sont convaincus de l'utilité éducative à travers la pratique et la compréhension d'un art de combat ancestral et des valeurs qui en découlent!

  Mr VITULANO souhaite conserver les origines du   KARATE-DO (voie de la main vide) et l'orientation du grand maître ANKO ITOSU, cheville ouvrière de la modification de cet art martial ancien en une activité pédagogique compatible avec les temps modernes. Ne pas changer ce trésor qu'est cet art martial mais mettre en avant ,par temps de paix, l'accomplissement de soi à travers la pratique des arts martiaux.



CONSEQUENCES PEDAGOGIQUES:

La pratique visera surtout la maitrise des émotions et le perfectionnement des qualités motrices déjà acquises.

Les séances sont inscrites dans une progression, sont minutieusement dosées et font prédominer l'aspect qualitatif.

Privilégier la coopération au sein du groupe, favoriser la notion de progrès individuel.

S'efforcer d'être non directif et de susciter plus de responsabilités de la part des adolescents.

 

Valeurs éducatives:

Pour les enfants, la pratique du karaté-do et de la self-défense vise à canaliser leur agressivité naturelle pour la transformer en une combativité contrôlée et créative. Quelle meilleure base pourrait-on leur donner pour les conduire sur les chemins de la vie?

L'acquisition de nouvelles habiletés motrices est rapide mais, la mémorisation gestuelle est difficile et demande du temps. La pratique est plus éducative et ludique de 6 ans à 12 ans, la spécialisation technique commence à l'age de 12 ans et s'adapte au développement psychomoteur des adolescents;

La pratique du karaté et de la self-défense vise l'épanouissement physique et psychique de l'individu La recherche d'intégration et d'adaptation sociale du Karaté-do s"exprime au travers de son code moral qui prône: le sens de l'honneur, la fidélité, la sincérité, le courage, la bonté et la bienveillance, la droiture, le respect, la modestie et l'humilité, le contrôle de soi. Chacune de ces qualités représentent un objectif précis et deviennent un acquis définitif à un moment ou un autre; lorsque cet objectif est atteint, il devient partie intégrante de l'individu.





LA SELF-DEFENSE

Il faut toutefois souligner que d'un point de vue légal, la réponse doit être proportionnée à l'attaque, et que l'on ne peut être considéré en légitime défense que si l'on est attaqué en premier.

Les enseignements sérieux ne se limitent pas à l'enseignement des techniques de combat, mais concernent aussi à la gestion des situations tendues , éviter l'affrontement par le comportement et la parole .

 

 

La personne, qui est injustement agressée physiquement ou moralement, est donc en droit de se défendre ou de défendre ses proches en danger, et de porter des coups si la nature de l'agression les rend nécessaires, ces coups devant être une défense en proportion à l'attaque.

 

D'autre part précision a été faite que le fait de dire NON avec détermination et conviction à certaines situations, de refuser le fait que, par une certaine attitude ,une personne empiétait sur notre propre liberté peut et doit amener à « une auto-défense orale »!

Ceci est l'essence même du karaté-do, avoir le langage juste, percutant, déstabilisant qui amène au principe du « non-combat »; ceci demande des années de pratique physique qui forge un mental entier et décisif.

 

Il est vrai qu'il n'est pas facile de dire non mais encore moins facile de s'entendre dire NON!

Arrêter de toujours rentrer la tête dans les épaules en attendant que ça passe. Cela n'affole, et n'agace, que les frileux, repliés sur des positions qui les arrangent parce qu'elles leur évitent de se remettre en question. En apprenant à gérer une situation d'affrontement, le concept donne accès à une violence de riposte contrôlée (basée sur une forte réactivité). Sauver des vies, la sienne et celle des autres.



Je veux parler, vraiment, d'arts « martiaux », de ceux qui ont été pensés pour faire face à une menace grave et réelle, et donc aussi

permettre le maintien de la paix à travers ce qu'ils ont de dissuasif pour un fauteur de troubles, comme de valeurs éducatives pour tous. De ces constructions techniques et mentales qui ont toujours été placées dans un contexte spécifique, celui de la lutte de survie. Ce qui n'est certes plus, a priori, le cas aujourd'hui, dans une société où le simple fait d'élever un peu la voix pour marquer un désaccord passe pour une violence d'un autre âge.

 

Déjà que le rappel récurent de la « maîtrise » visée par la pratique des arts martiaux est interprété par beaucoup comme un devoir de refus même de toute idée de confrontation même lorsque celle-ci est imposée de l'extérieur. Lente préparation des esprits à accepter à se soumettre à n'importe quoi, en tous domaines d'ailleurs . La soi-disant nécessité de « maîtrise » par le martial a bon dos. « Agneau en peau de tigre craint encore le loup » dit un proverbe chinois. A quoi bon apprendre une technique « lisse » (mais « socialement acceptable » dans sa version sportive), mais sans sa finalité de combat, sans son code d'utilisation capable de la rendre vraiment opérante lorsque surgira l'incontournable danger dans le monde « réel » ? La « peau de tigre » ne suffira pas. S'il faut sûrement, absolument, « refuser de se battre », il faut aussi rester prêt à « refuser de subir » . Et s'en donner les moyens

 

Le vrai Budo, c'est l'apprentissage du respect de l'autre, de l'humilité, d'un effort mené ensemble et non reposant sur la défaite d'autrui, mais aussi de l'engagement réel lorsqu'il est incontournable et « juste ». Il apprend à voir, et à décider en connaissance de cause. Il propose de vraies valeurs transposables dans le quotidien, pour le plus grand bénéfice de tous, pour une société de non-affrontement et de tolérance, mais aussi de vigilance. Où il serait coupable de tout accepter sans réagir .



20/05/2010
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